mercredi 14 octobre 2009

Première réunion du groupe de travail

Le groupe de travail s'est réuni pour la première fois ce matin. Une petite dizaine de personnes va dès à présent travailler sur les blocages qu'il existe à la formation en alternance et réfléchir aux moyens de les faire sauter. Ont été retenus, entre autres, les thèmes suivants :
- l'accueil du jeune en entreprise et la mise en place de tuteurs
- l'amélioration de l'offre de formation en alternance
- la valorisation des métiers du service
- le développement des contrats pro

Ces réflexions déboucheront sur l'écriture d'un rapport, qui sera remis fin janvier à messieurs les ministres Hervé Novelli et Laurent Wauquiez, et sur la constitution d'une Charte de l'alternance.

Vos commentaires sont toujours les bienvenus.

3 commentaires:

FERRAGU Jean-Yves a dit…

Professeur de cuisine à la CCI Paris école Técomah, je suis prêt à participer et à donner mon avis sur l'apprentissage et la formation. j'enseigne en alternance depuis 21 ans, finaliste du MOF 2000, je me suis remis en question tout au long de ma carrière(stages en entreprises, concours...)afin de promouvoir la formation en alternance.
jferragu@ccip.fr

jptrigla a dit…

Bonjour, je suis actuellement en formation contrat de professionnalisation. J'entame la deuxième année de mon bac pro. J'ai choisi pour thème de dossier professionnel : l'amélioration des relations école-entreprise.
Je voudrais suivre avec attention le travail de réflexion qui va être mené avec votre commision.
Votre première réunion a eu lieu hier. Pensez-vous rédiger à chaque session, un compte-rendu ?
Dans quelle mesure pourrai-je participer à votre groupe de réflexion ?
Merci d'avance pour votre réponse.
jp trigla
jtrigla@hotmail.com

Yvon Levaslot a dit…

Revalorisation de la formation service et commercialisation et du métier de maître d’hôtel.

Un collègue, formateur en IUFM, m’a demandé, il y a de cela un certain temps si j’avais un avis sur ce point. M’engageant à lui répondre, j’ai finalement séché. Ce blog, suscitant notre réflexion est une occasion de débattre de ce point important.
Quels sont les attraits qu’offre la pratique du service et commercialisation ?
• Créer les conditions qui permettront au client d’apprécier la prestation globale d’un établissement
• Finaliser le travail effectué par les collègues de production culinaire en apportant ses compétences propres.
• Etre l’interlocuteur capable de renseigner le client sur les produits, les modes de cuisson, les sources d’inspiration de la carte ou des différents plats qui composent celles-ci.
• Conseils de tout ordre
Cette liste, incomplète des motivations et compétences requises pour pratiquer ce métier met en évidence les nombreux savoirs requis.
Qu’en est-il sur le terrain ? Que ce soit en entreprise, dans les centres de formation ou dans les lycées, un clivage entre la cuisine et la salle, (sauf exception dans des établissements qui devraient être des modèles), n’en finit pas de perdurer.
Celui-ci n’est pas dû à la bêtise des uns ou des autres, mais sans doute à l’histoire récente de notre métier.
Après avoir été confinés pendant quelques siècles à travailler dans conditions très difficiles, les cuisiniers ont obtenu une reconnaissance sociale, une médiatisation du métier de cuisinier, une amélioration des conditions de travail et jusqu’à il y a quelque temps, des contrats de travail et salaires à peu près dignes.
Les récentes « crises de système » ont vu un nivellement des salaires en cuisine et en salle par le bas. Ceci est peut-être un autre débat, mais ne peut pas être occulté le fait que le service en restaurant ne présente plus l’intérêt lucratif qu’il a eu longtemps, justifié par les contraintes de sa pratique, est nécessairement une raison de la difficulté à motiver des élèves pour ce choix d’option
En service et commercialisation, les référentiels ont du mal à bouger. Ainsi la formation porte toujours sur des techniques qui ne sont pratiquement plus employées dans aucun établissement, pour caricaturer, est-il nécessaire de consacrer plusieurs cours sur le flambage de fruits en boites ? quand les élèves ou apprentis pourraient occuper leur temps, dans les établissements de formation à appréhender des connaissances plus en phase avec les réalités de notre temps.
Le problème ne trouve-t-il pas son origine dans les vocables choisis ?
• « Serveur » est un terme noble dans le sens de choisir de se mettre au service des autres, mais conserve la connotation de serviteur
• « Service et commercialisation » est un terme certes descriptif des activités, Mais très technique et qui n’évoque pas la poésie, la créativité et la culture nécessaire à une pratique de qualité de ce métier.
• « Chef de rang » ne présente l’avantage que de dire que nous sommes tous chefs
• « Maître d’hôtel » a pour qualité d’évoquer la douceur des mots désuets.
Ne pourrions-nous pas proposer à nos élèves ou apprentis un intitulé à leur formation et futur métier plus motivant, plus en rapport avec les savoirs qu’ils devront mettre en œuvre ?
Restaurateur, (ce qui n’empêche pas les cuisiniers d’être « cuisinier-restaurateur ou « chef-patron »). Hôte de restaurant ou tout autre terme mettant en valeur ce métier.
Sans une valorisation du « service et commercialisation », l’évolution de notre métier à ses limites car le travail fait « en salle » que ce soit dans l’accueil ou dans le déroulement du service, est déterminant. Les mots « cuisinier » et « restaurateur » accolés ou non, doivent prendre un sens compréhensible par les jeunes qui abordent notre métier. Yvon Levaslot


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