dimanche 31 janvier 2010

Premières étapes du Tour de France de Régis Marcon

De février à avril, Régis Marcon accompagné d’experts représentant l’ensemble du monde de la restauration, se rendra dans 17 grandes villes de France afin de sensibiliser tous les acteurs concernés (restaurateurs, décideurs régionaux, centres de formation…) au problème de la formation des jeunes dans ce secteur.
Voici déjà les lieux, dates et horaires des trois premières étapes :
- Lyon : samedi 6 février, 14h30 à Eurexpo (pendant le Forum Mondial des Métiers)
- Toulouse : mardi 9 février, 15h30 au Parc des Expositions (pendant le SMAHRT)
- Deauville : lundi 22 février, 17h30 au Palais des Festivals (pendant Omnivore)

Les prochaines dates seront communiqués ultérieurement sur ce blog.

lundi 11 janvier 2010

78% des chefs d’entreprises jugent l’apprentissage plus efficace contre le chômage des jeunes

Selon un sondage commandé par la Fondation d’Auteuil à l’institut IPSOS, 78% des dirigeants de PME sondés (contre 69% en 2008) jugent l’apprentissage plus efficace contre le chômage des jeunes et pensent qu’il constitue, à ce titre, une réponse à leurs difficultés d’insertion professionnelle. Ce sondage met également en lumière que plus d’une entreprise sur deux y a recours (54%). Pour 65% des chefs d’entreprise interrogés, embaucher un apprenti permet de répondre à des besoins spécifiques de l’activité de leur société.
La Fondation d’Auteuil, fondation d’utilité publique, accueille, éduque, forme et insère des jeunes en grande difficulté sociale, familiale, affective au sein de 200 établissements. Chaque jeune bénéficie d'un parcours personnalisé pour développer son savoir être et son savoir-faire dans le domaine professionnel de son choix (hôtellerie-restauration, bâtiment, horticulture…). Elle forme au total près de 550 jeunes en alternance et plus de 3000 en formation professionnelle.

http://www.fondation-auteuil.org/

lundi 4 janvier 2010

"Il s’agit de promouvoir les formations en apprentissage"

En dix ans, le nombre de développeurs d’apprentissage n'a cessé d'augmenter dans les CFA. En quoi consiste leur rôle ? Helder Cardoso, développeur d’apprentissage au CFA Trajectoire (Yvelines), a répondu à nos questions sur son métier.

Quelle est la fonction d’un développeur d’apprentissage ?
Promouvoir les formations en apprentissage et, dans mon cas, plus particulièrement, les formations en hôtellerie restauration. Il s’agit aussi d’informer les jeunes et les familles sur les différentes facettes de l’apprentissage. Les développeurs d’apprentissage sont présents dans les salons, nous nous occupons du recrutement des jeunes, nous participons aussi aux sélections des jeunes dans les formations puis nous les aidons dans le choix de leur entreprise. Généralement, nous essayons de placer les jeunes en fonction de leur profil puis nous les accompagnons à la signature du contrat. Dans tous les cas, nous essayons d’avoir un rendez-vous avec le jeune avant la signature du contrat.
Dans 80% des cas, c’est nous qui trouvons l’entreprise. Nous demandons aussi aux jeunes de faire des démarches de leur côté et de nous informer dès qu’ils ont un contact avec un employeur, dans le but de vérifier si l’entreprise est formatrice ou pas (en phase avec le référentiel métier, le programme du diplôme).
Nous visitons régulièrement les entreprises. Nous essayons de respecter la loi passée en 2004 et nous nous engageons à faire 2 à 3 visites par an. Comme beaucoup de développeurs, je m’occupe également de la collecte de la taxe d’apprentissage. Cette dernière permet de financer de nouveaux matériels, de développer des formations et d'ouvrir de nouvelles sections et UFA.
Au CFA Trajectoire, le poste existe depuis deux ans. Depuis quelques années, beaucoup de postes ont été créés dans la région. Pour donner des chiffres, il y a 10 ans en Île-de-France, il y avait 10 développeurs, il y en a 115 aujourd’hui. Ces postes sont subventionnés par la région Ile-de-France.

Un de vos objectifs est de limiter les ruptures de contrats. Comment vous y
prenez-vous ?

Par exemple, nous avons mis en place des heures de vie de classe dans chaque UFA. En début de quinzaine, quand les jeunes reviennent de l’entreprise, on prend le temps de les accueillir pendant 1h, pour faire le bilan du vécu en entreprise. C’est l’occasion de parler du contrat de travail, de répondre aux questions juridiques (les fiches de paie…), de récupérer les livrets d’apprentissage, c’est un moment d’échange. Nous faisons la même chose en fin de quinzaine de formation. C’est quelque chose que nous avons lancé cette année sur chaque antenne et nous nous sommes aperçus qu’il y avait une meilleure assiduité chez les jeunes. Ils se sentent accueillis.
Toujours pour aller dans le même sens, cette année nous réfléchissons aussi à mettre en place un dispositif d’accueil pour les jeunes de 3e sous forme de stage de 3 à 5 jours au sein du CFA. Ce stage serait composé d’une journée d’information sur l’apprentissage, de techniques de recherche d’emploi, d’une découverte en atelier cuisine ou restaurant et d’un ou deux jours en entreprise pour leur faire découvrir nos métiers. Nous avons beaucoup de demandes de la part de jeunes que nous rencontrons dans les salons et cela pourrait rentrer dans le cadre du stage de 3e.

Vous avez mis en place des passerelles pour aider les jeunes à se réorienter dans les métiers de la restauration. Pouvez-vous nous en dire plus ?
En effet, sur plusieurs antennes du CFA Trajectoire, nous avons mis en place des formations dites ‘passerelles’. Sur le site de Brunoy, par exemple, la Passerelle courte permet à un jeune qui n’a pas encore d’entreprise de poursuivre ses cours. Nous avons créé cela en collaboration avec la région Île-de-France. Le jeune vient au CFA quand les autres jeunes sont en formation en entreprise et nous l’aidons à trouver un employeur.
À Guyancourt, nous avons mis en place une Passerelle universitaire pour ceux qui sont à l’université, en première ou deuxième année, qui voudraient se réorienter. Ce sont souvent des jeunes qui ont pris goût à la restauration en faisant des petits jobs dans ce secteur le week-end. Nous leur proposons cette formation passerelle de 3 mois, d’avril à juin. Dans l’ensemble, c’est assez positif puisque souvent ça aboutit à la signature d’un contrat d’apprentissage en vue d’obtenir un BTS. L’année dernière, sur les 24 jeunes, 11 sont rentrés en BTS.

http://www.cfa-trajectoire-hotellerie.ac-versailles.fr/

samedi 2 janvier 2010

Voeux 2010

Excellente et délicieuse année 2010 à tous !

Vous pouvez aussi m'envoyer vos commentaires par courrier à
Régis Marcon
BP:Formalternance
1 rue du Vivarais
43290 Saint Bonnet le Froid
ou
me contacter par mél