lundi 19 octobre 2009

Témoignages et propositions II (par e-mail)

Merci beaucoup de ces nouveaux témoignages et propositions qui alimentent la réflexion du groupe de travail et ouvrent des thèmes de débat.
 Régis Marcon
  • De Claude M. (lundi 5/10)
    « voici la vue d'un fournisseur de couteaux que les parents contactent dès que les jeunes partent en formation, s'apercevant que les outils de leurs enfants ne sont pas au point. Il y a 20 ans les mallettes des étudiants étaient de qualité et tenaient une bonne partie du parcours professionnel, elles coûtaient déjà à l'époque ce qu'elles valent aujourd'hui. En 20 ans, la qualité s'est donc nettement dégradée. L'apprentissage au Japon commence par celui des outils et à ce titre, les Japonais ne reçoivent leurs couteaux que très tard dans le cursus, une fois qu'ils maîtrisent les gestes. […]
    Je plaide afin qu'on équipe les jeunes correctement de suite ou au-moins en deux phases la deuxième année, c'est moins accidentogène lorsqu'ils partent en stage et sont confrontés aux instruments des collègues. C'est aussi un élément de l'attractivité du secteur. »
  • De Bruno B. (lundi 5/10)
    « L'an dernier, j'ai réalisé une étude concernant les attentes des professionnels au regard de la mise en place du BAC PRO trois ans.
    Je suis professeur de cuisine et de pâtisserie au lycée Perdiguier à ARLES, j'ai aussi travaillé à l'école Hôtelière et au CFA d'Avignon, pour tous les niveaux de diplôme du CAP au BTS. 
    J'ai exercé dans la profession pendant plus de 25 ans, j'ai donc gardé de bons contacts avec les professionnels de la région et même ailleurs. [...]
    Le plan que vous proposez est intéressant et cadre bien les objectifs. ET bien sûr les propositions à faire.... »
  • De Thierry P. (vendredi 9/10)
    « Bravo pour ce que vous faites pour promouvoir la profession auprès des jeunes.
    Je ne suis pas restaurateur mais conseil en marketing, ventes, service et rentabilité dans ce formidable secteur et, entre autres activités, j’ai enseigné à l’IFOR puis vais prochainement le faire au CEPROC pour des jeunes en alternance. Il y a [quelques semaines], j’ai écris un article sur les accords d’intéressement et l’attitude positive que doivent avoir les professionnels en tant que motivateurs. Il s’intitule « Positivisme et intéressement, pour mettre la restauration en accord avec les jeunes ». »
  • De Anny et André E. (lundi 12/10)
    « Bonjour, nous sommes une association de formation en nutrition et sécurité alimentaire, créée en 1986 et travaillant particulièrement dans la restauration collective, pour l’essentiel, dans des établissements publics. Nous avons fait notamment de 1986 à 2002 la formation des personnels territoriaux de la région Auvergne pour le compte du CNFPT Clermont Ferrand.
    Nous mettons nos compétences à votre service dans le cadre de votre mission, particulièrement sur les problèmes de nutrition et de sécurité alimentaire dans la restauration collective. »
  • De Gérard M. (mercredi 14/10)
    « J’ai l’impression que hors de la voie « Bac pro » il n’existe point de salut, tous les élèves ne sont pas aptes à suivre cette formation. Il existe après le CAP, un « Brevet professionnel », [qui] fait suite au CAP. Le référentiel de ce diplôme, est vraiment plus professionnel que ne l’est celui du Bac pro, qui à mon gout est trop généraliste. Le Bac pro donne une culture générale sur la restauration. Les parents sont attirés par ce mot magique, à leurs yeux, de BAC.
    Le « Brevet professionnel » n’est pas connu, et reconnu, à sa juste valeur par le grand public. Il n’y a pas de poursuite d’études possible, sauf le Brevet de maîtrise, alors que le Bac pro ouvre sur le BTS, puis sur la licence. Cette suite possible d’études rassure les parents, mais éloigne les jeunes de nos métiers et des entreprises.
    Les grands groupes peuvent grâce à la formation continue faire évoluer leur personnel, et leur offrir un parcours professionnel, chose pas toujours, voir difficilement réalisable dans les petites structures.
    J’ai peur que beaucoup de jeunes surdiplômés, ne puissent avoir des salaires correspondant à leurs attentes. N’est-on pas en train de fabriquer des armées avec plus de généraux que de soldats ? 
    Il est indispensable que le niveau professionnel reste en progression, la formation tout au long de la vie, est certainement une solution, encore faut-il que chacun puisse y accéder, et que le crédit formation ne reste pas un beau mirage.
    Pour parler de nos métiers, les jeunes qui sont dans notre profession, sont souvent nos meilleurs porte-paroles, ils parlent le même langage que les publics auxquels ils s’adressent, pas de barrière de l’âge. L’ascenseur social dans nos métiers n’est pas qu’une jolie fable, mais une réalité, bien souvent méconnue par les familles et leurs enfants.[…]
    Que pense un jeune qui le premier jour ou il rentre dans une entreprise n’est pas présenté aux autres collègues, a qui on n’explique pas le B – A BA, ce que l’on attend de lui, le but à atteindre, les règles de l’entreprise, etc.….
    Comme l’accueil du client est important, l’accueil de l’apprenti l’est aussi.
    Dernier point : lorsque j’ai commencé dans le métier, j’ai connu des personnes qui finissaient leur carrière en tant que chef de partie, lorsque je visite des cuisines, je ne vois plus que de très jeunes cuisiniers, ce métier serait-il devenu si difficile, que l’on ne puisse plus y finir sa carrière !!! »
  • De Yvon L. (vendredi 16/10)
    « à l'attention de mes collègues bloggeurs.
    Nous sommes tous pris dans nos activités et pourtant, vu la richesse de nos expériences professionnelles personnelles, nous aurions tant à dire ...
    Nous continuerons d'en parler longtemps dans les entreprises ou dans les salles de profs. Quelle est l'opportunité réelle offerte par le blog de Régis Marcon? nous n'en savons rien car déjà pour que celui-ci opère, il faudrait que nous soyons un peu plus nombreux à nous exprimer. Il sera plus aisé de contribuer quand quelques-uns de plus auront commencé par le faire. Veuillez ouvrir vos carnets d'adresse et solliciter vos contacts.
    Ce blog a une durée de vie annoncée, il est urgent de nous impliquer. »

Aucun commentaire:


Vous pouvez aussi m'envoyer vos commentaires par courrier à
Régis Marcon
BP:Formalternance
1 rue du Vivarais
43290 Saint Bonnet le Froid
ou
me contacter par mél