vendredi 27 novembre 2009

L'Hôtellerie-Restauration s'engage auprès de la Mission Marcon

Le journal apporte son soutien à la Mission Marcon en créant une page-portail spéciale regroupant les articles sur l'alternance : http://www.lhotellerie-restauration.fr/apprentissage-restauration-mission-marcon.htm
Sur cette page a également été mis en place un espace candidat/employeur où déposer gratuitement petites annonces et cv.
Enfin, les restaurateurs ont la possibilité de s'inscrire ici afin de recevoir la Charte de l'Alternance.

6 commentaires:

vbertrand a dit…

Encore un coup d'épée dans l'eau,

Un blog pour faire croire aux acteurs qu'ils sont consultés et entendus.

C'est de la démocratie participative à la Ségolène.

Et des décisions qui seront prises sans consultations des acteurs du terrain.

C'est la méthode Nicolas.......

Bon courage Monsieur Marcon, mais vous ne changerez pas le monde professionnel et monde de l'éducation nationale.

Respectueusement

Admin a dit…

Bonjour Monsieur Bertrand,

Je vous remercie pour vos encouragements, un brin d'optimisme
en ces périodes de fêtes de fin d'année ne ferait pas de mal.

Ce blog est un outil de travail et de réflexion. Nous consignons les commentaires qui y sont laissés afin d'alimenter notre rapport et, par ailleurs, nous avons envoyé un questionnaire à 160 centres de formation afin de recueillir leurs avis et propositions.

Cordialement,

Régis Marcon

vbertrand a dit…

Bonsoir Monsieur Marcon,

Je vous remercie pour votre rèponse.

J'espère que votre mission remportera le même succès que votre cuisine.

Même si mon message était péssimiste, il ne fait que refléter le malaise dans les écoles hôtelières.

Des réformes dont on ne voit pas le bout, des élèves de plus en plus difficiles, des parents qui n'assument plus leur responsabilité.

Enfin, concernant les techniques, il va falloir trouver des solutions entre :
Les PAI
Les PAG
La cuisine moléculaire
la cuisine traditionnelle
Vider une volaille
Brider une volaille
monter une génoise à la main
utiliser un pacojet
utiliser un thermomix...........la liste est trop longue

Je souhaite très vivement que votre mission remporte un énorme succès.

Respect pour votre parcours et l'image que vous donnez aux jeunes de la cuisine

Sincérement

Monsieur Bertrand

Admin a dit…

Monsieur Bertrand,

Merci de votre réponse constructive.

En effet, il faut choisir mais avant tout donner envie aux jeunes.

On en reparle.

Cordialement,

Régis Marcon

vbertrand a dit…

Bonjour Monsieur Marcon,

Les 4 parties doivent remplir leur mission si l'on souhaite développer l'apprentissage.

Le centre de formation et ses formateurs doivent être inspectés plus souvent.

Les entreprises doivent recevoir un numéro d'agrément pour former un apprenti.

Le nombre d'apprentis doit être limité suivant l'effectif du personnel.

L'apprenti doit respecter son contrat de travail.

Les parents sont responsables de l'apprenti mineur !!!!!

Il faut se fixer des règles pour que le jeune soit sur la voie de la réussite.

La partie "pratique" est souvent faite en entreprise.
La partie "théorique" est faite en centre.

Les inspecteurs nous obligent à faire de plus en plus de technologie appliquée ou de la technologie expérimentale.(de + en + de théorie et de moins en moins de pratique)

Les apprentis n'adhèrent pas à cette méthode, ils ont besoin de matière et de faire et refaire.

Revaloriser l'enseignement professionnel, c'est mettre plus heures de pratique . L'apprenti n'aime pas beaucoup le papier et le crayon.
Les cours théoriques doivent être plus en lien avec la réalité profesionnelle

Bonnes fêtes de fin d'année et bon courage

Monsieur Bertrand

Anonyme a dit…

M. Marcon,
Quelques réflexions.
Les pratiques salariales dans la restauration ont évolué. En effet fini le temps où les apprentis devaient presque mendier pour obtenir leur paye. C'est fini le temps où dans certaines maisons pas toujours les meilleures d'ailleurs les apprentis devaient couper le bois pour la cheminée pendant la pause.
Mais l'état d'esprit de certains restaurateurs a t-il vraiment évolué. Il ne voit que la rentabilité à court terme et la possibilité de rémunérer à moindre coût leurs employés. Ces mêmes restaurateurs sont farouchement opposés au bac professionnel. Il n'est pas nécessaire d'expliquer pourquoi.
Ils sont totalement opposés à la formation initiale, pourquoi ? Ils n'ont d'ailleurs jamais mis les pieds dans un lycée hôtelier et ne jurent que par l’apprentissage et le CAP.
Ce sont ces mêmes restaurateurs qui vendent ensuite une fortune leurs entreprises à des financiers ne laissant aucune chance à de jeunes professionnels qualifiés mais moins fortunés. Avec la crise ces mêmes financiers seront ils toujours là ? Peut-être pas !! et si ils n’y a pas assez de jeunes formés à un niveau suffisant pour reprendre les entreprises, ne risquent ils pas de regretter leur politique étriquée de recrutement, de formation.
Ces restaurateurs arrivent même parfois à occuper des fonctions de conseiller de l’enseignement technologique.
Je suis volontairement un peu provocateur mais ces situations reflètent une certaine réalité.
Vous l’avez compris je suis dans l’enseignement et je connais bien le secteur de la restauration auquel je suis très attaché. De mon point de vue il y a plusieurs problématiques :
Les restaurateurs ne sont pas tous des restaurateurs certains n’en ont que le nom. Des avancés ont été faites dans ce domaine avec je crois le titre de « maître restaurateur », il faudrait aller encore plus loin.
La formation hôtelière initiale est très généraliste (trop peut-être) pour un secteur très diversifié, très cosmopolite. En France on s’est trop longtemps basé sur la grande cuisine qui est la référence et le restera je l’espère. Mais au niveau de la formation n’a-t-on pas manqué quelque chose, tous nos apprentis, nos élèves ne seront pas des Régis Marcon, certains ont des ambitions plus modestes qui correspondent à d’autres restaurations toutes aussi nobles.
Une majorité de professeurs d’hôtellerie n’a plus mis les pieds dans une cuisine de restaurant depuis bien longtemps et certains ne les ont jamais fréquenté. Il est pour moi essentiel que les enseignants retournent sur le terrain et que des professionnels aillent dans les établissements en qualité de professeur associé pour se rendre compte des difficultés de l’enseignement mais surtout pour apporter une spécialisation. Pour moi le formateur est un généraliste, le professionnel un spécialiste. Les chefs d’établissements ne devraient ils pas également avoir un minimum de connaissance des métiers enseignés dans leurs lycées.
Les restaurateurs ne sont pas vraiment unis on le voit avec les tensions au niveau national à l’ UMIH mais ce n’est qu’une l’illustration. C’est du « chacun pour soi ». J’ai de nombreux exemples autours de moi dans les régions. On entend fréquemment la même sérénade je n’ai pas le temps de m’investir.
Je ne crois pas que le salaire soit vraiment le problème dans ces métiers en revanche si l’on veut recruter plus et mieux il faut proposer des possibilités d’évolution. Ce sont des métiers pour lesquels il faut avoir envie de donner du plaisir et donner du plaisir c’est gratifiant surtout pour un jeune.
Les jeunes ont besoin d’être rassuré. Les métiers de l’hôtellerie et de la restauration devront amener nos jeunes vers dans cette voie de la réussite sans perdre de trop gros effectifs en cours. Dans cette période de crise l’apprentissage va intéresser de nombreux jeunes. Il sera nécessaire de les accompagner pour que progressivement ils prennent conscience de certaines valeurs dont celle primordiale du travail.
Cordialement.
D.L 45


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