mercredi 5 mai 2010

Changement de date Etape Montpellier

Contrairement à ce qui a été annoncé, l'étape montpelliéraine de la Mission Marcon, la dernière, aura lieu le mercredi 26 mai et non le mardi 25.

Merci de noter cette nouvelle date.

dimanche 25 avril 2010

Régis Marcon fait le point sur le Tour de France

Vous avez presque fini votre tour de France des étapes de la restauration (19 villes au total), quelles sont vos impressions ?
Régis Marcon : C’est une aventure passionnante, j’en ressors fatigué mais enrichi de tous ces contacts avec des hommes et des femmes qui font un travail extraordinaire au service des jeunes sur le terrain.

Quels sont les moyens mis à votre disposition ?
Ce n’est pas question de moyens, la réussite ne tient qu’à nous-mêmes, et mis à part mes frais de déplacement et logement, je tiens à dire que j’ai fait ce travail bénévolement et je pense que n’importe quel professionnel engagé aurait fait la même chose. Je dois saluer l’excellent travail de coordination des chambres de commerce et des leaders régionaux qui m’ont beaucoup aidé dans ce travail.

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans cette aventure ?
J’avais vraiment besoin d’aller voir sur le terrain, partir à la rencontre des formateurs, des directeurs d’établissements, de comprendre les différents dispositifs, dont certains innovants, mis en place ici et là. De plus, j’aimerais mettre en valeur tous ceux et celles qui ont eu le courage de les mettre en place.

Votre message est-il bien passé ?
Je suis plutôt optimiste, les conclusions du rapport ont été bien comprises et admises par l’ensemble des acteurs, mais cela concerne aussi toute la formation en général car je ne tiens pas à opposer le système de l’apprentissage, l’alternance avec celui du système scolaire, nous sommes tous dans le même bateau, on doit travailler ensemble.

Etes-vous syndiqué ?
Je suis à l’UMIH depuis 32 ans (président du 43 pendant 12 ans) mais pour être libre dans mon action durant cette mission, je ne suis plus adhérent à aucun syndicat. C’est mon ami A. Perrier qui a accepté de me remplacer.

Votre image 3 étoiles Michelin vous a-t-elle servie ?
Je ne sais pas, c’est certainement plus mon parcours qui m’a servi, et on doit donner l’exemple en allant à la rencontre des formateurs dans les CFA, lycées, écoles hôtelières. J’en ai visité plus de 24 en 3 mois, je commence à les connaître.

Votre prochain objectif ?
La mise en place du document de stratégie nationale et la création de groupes de réflexion qui vont travailler sur tous les axes que je préconise dans le rapport, de l’orientation jusqu’à l’intégration du jeune.

Comment allez-vous faire pour ces groupes de travail ?
Il serait inutile d’aller monter une énième structure, alors qu’il existe des outils déjà performants en France, je parle de la CPEF qui a des antennes dans chaque région, en rapport avec les OPCA : FAFIH et AGEFOS, mais pour ce travail spécifique issu du rapport, des personnes de terrain que j’ai rencontrées dans chaque région apporteront aussi leur expérience. Ce travail ne pourra se faire qu’en obtenant un large consensus des représentants de la profession.

Vous y croyez ?
Nécessairement, parce que nous n’avons pas le choix. Si nous ne faisons pas d’effort sur la qualité avant d’amener un nombre important de jeunes à former, nous allons perdre une grande partie des forces vives de notre profession. Nous sommes à un tournant, à nous tous, acteurs de la formation et restaurateurs, de nous prendre en main. Cela ne dépend que de nous, c’est pour cela que j’incite chaque professionnel à signer l’engagement.

Combien de signatures ?
Plus de 600 aujourd’hui, la majorité des 3* ont signé cet engagement, mais ce n’est pas réservé aux restaurants étoilés, tous les futurs tuteurs qui accueillent des jeunes sont invités à le faire. Des syndicats, des associations tels que les Maîtres Cuisiniers et les Restaurateurs de France ont bien compris l’enjeu de la formation, mais d’autres associations vont suivre, j’en suis sûr.

Quelles seront les premières actions à mettre en place ?
- Le tutorat obligatoire : D’ici 2 ans, une entreprise qui désirera accueillir un jeune en alternance ou en apprentissage devra obligatoirement avoir un tuteur désigné et formé (nous souhaitons élargir ce dispositif à l’avenir pour les stagiaires en système scolaire).
- Inciter les formateurs à effectuer des périodes en entreprise (surtout pour certains qui ont très peu connu l’entreprise).

Les ministères vous ont-ils suivi ?
Bien évidemment, ils m’ont laissé carte blanche pour le Tour de France et je pense qu’ils ont été surpris de l’engouement de cette action. Les deux Ministres m’ont proposé une mission 2 pour la suite à donner au rapport.

Votre entreprise vous occupe bien aussi, comment allez -vous gérer cette mission 2 ?
Le Tour de France est terminé, le rapport achevé, je vais déléguer des gens responsables, expérimentés qui auront la tâche d’organiser et animer les groupes de travail, sur un calendrier de 5 ans. Chaque groupe rendra des comptes chaque année pour pouvoir réaliser des ajustements si besoin, et nous organiserons à cette occasion, une journée de communication mettant en valeur les jeunes.

Nouvelle étape à Montpellier

Une dernière étape est programmée à Montpellier le mardi 25 mai.

mardi 23 mars 2010

Plus que 3 étapes !

Et une étape de plus qui se termine. J'étais à Nantes aujourd'hui, pour la quatorzième étape du Tour de France. Il touche à sa fin c'est vrai mais il reste en avril quelques dates en avril à ne pas manquer :
- le 9 avril à Laval
- le 12 avril à Bordeaux
- et le 20 avril à Châteauroux

Je compte sur vous !

Régis Marcon

Rapport à télécharger

Le rapport intégral est disponible à l'adresse suivante : http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/salon-concours-syndicat-association/2010-02/Regis-Marcon-remet-son-rapport-aux-ministres.htm

dimanche 14 février 2010

Remise du rapport de la Mission Marcon

Régis Marcon rendra son rapport aux Ministres Hervé Novelli et Laurent Wauquiez mardi 16 février à Bercy.

lundi 8 février 2010

Une première étape réussie

Une centaine de personnes a répondu présent, le 6 février dernier, un samedi, pour la première étape du Tour de France de Régis Marcon. Le rendez-vous avait été fixé à Eurexpo, à Lyon, pendant le Forum des Métiers.

Après une matinée de démonstrations culinaires, Régis Marcon a présenté sa mission, les principales recommandations de son rapport et le contenu de l'Engagement National qu'il propose aux restaurateurs (à signer en ligne sur le site de L'Hôtellerie-Restauration : http://www.lhotellerie-restauration.fr/mission-marcon/demande-charte-apprentissage.asp). Apprentis, professeurs, restaurateurs, mais aussi décideurs régionaux sont intervenus sur le thème de l'apprentissage et de l'alternance dans nos métiers. Un bel échange d'idées avant le cocktail final.
Merci à tout ceux qui ont fait le déplacement et aux organisateurs.

Prochaine étape demain mardi, au parc des expositions de Toulouse, pendant le SMAHRT, à 15h30.

dimanche 31 janvier 2010

Premières étapes du Tour de France de Régis Marcon

De février à avril, Régis Marcon accompagné d’experts représentant l’ensemble du monde de la restauration, se rendra dans 17 grandes villes de France afin de sensibiliser tous les acteurs concernés (restaurateurs, décideurs régionaux, centres de formation…) au problème de la formation des jeunes dans ce secteur.
Voici déjà les lieux, dates et horaires des trois premières étapes :
- Lyon : samedi 6 février, 14h30 à Eurexpo (pendant le Forum Mondial des Métiers)
- Toulouse : mardi 9 février, 15h30 au Parc des Expositions (pendant le SMAHRT)
- Deauville : lundi 22 février, 17h30 au Palais des Festivals (pendant Omnivore)

Les prochaines dates seront communiqués ultérieurement sur ce blog.

lundi 11 janvier 2010

78% des chefs d’entreprises jugent l’apprentissage plus efficace contre le chômage des jeunes

Selon un sondage commandé par la Fondation d’Auteuil à l’institut IPSOS, 78% des dirigeants de PME sondés (contre 69% en 2008) jugent l’apprentissage plus efficace contre le chômage des jeunes et pensent qu’il constitue, à ce titre, une réponse à leurs difficultés d’insertion professionnelle. Ce sondage met également en lumière que plus d’une entreprise sur deux y a recours (54%). Pour 65% des chefs d’entreprise interrogés, embaucher un apprenti permet de répondre à des besoins spécifiques de l’activité de leur société.
La Fondation d’Auteuil, fondation d’utilité publique, accueille, éduque, forme et insère des jeunes en grande difficulté sociale, familiale, affective au sein de 200 établissements. Chaque jeune bénéficie d'un parcours personnalisé pour développer son savoir être et son savoir-faire dans le domaine professionnel de son choix (hôtellerie-restauration, bâtiment, horticulture…). Elle forme au total près de 550 jeunes en alternance et plus de 3000 en formation professionnelle.

http://www.fondation-auteuil.org/

lundi 4 janvier 2010

"Il s’agit de promouvoir les formations en apprentissage"

En dix ans, le nombre de développeurs d’apprentissage n'a cessé d'augmenter dans les CFA. En quoi consiste leur rôle ? Helder Cardoso, développeur d’apprentissage au CFA Trajectoire (Yvelines), a répondu à nos questions sur son métier.

Quelle est la fonction d’un développeur d’apprentissage ?
Promouvoir les formations en apprentissage et, dans mon cas, plus particulièrement, les formations en hôtellerie restauration. Il s’agit aussi d’informer les jeunes et les familles sur les différentes facettes de l’apprentissage. Les développeurs d’apprentissage sont présents dans les salons, nous nous occupons du recrutement des jeunes, nous participons aussi aux sélections des jeunes dans les formations puis nous les aidons dans le choix de leur entreprise. Généralement, nous essayons de placer les jeunes en fonction de leur profil puis nous les accompagnons à la signature du contrat. Dans tous les cas, nous essayons d’avoir un rendez-vous avec le jeune avant la signature du contrat.
Dans 80% des cas, c’est nous qui trouvons l’entreprise. Nous demandons aussi aux jeunes de faire des démarches de leur côté et de nous informer dès qu’ils ont un contact avec un employeur, dans le but de vérifier si l’entreprise est formatrice ou pas (en phase avec le référentiel métier, le programme du diplôme).
Nous visitons régulièrement les entreprises. Nous essayons de respecter la loi passée en 2004 et nous nous engageons à faire 2 à 3 visites par an. Comme beaucoup de développeurs, je m’occupe également de la collecte de la taxe d’apprentissage. Cette dernière permet de financer de nouveaux matériels, de développer des formations et d'ouvrir de nouvelles sections et UFA.
Au CFA Trajectoire, le poste existe depuis deux ans. Depuis quelques années, beaucoup de postes ont été créés dans la région. Pour donner des chiffres, il y a 10 ans en Île-de-France, il y avait 10 développeurs, il y en a 115 aujourd’hui. Ces postes sont subventionnés par la région Ile-de-France.

Un de vos objectifs est de limiter les ruptures de contrats. Comment vous y
prenez-vous ?

Par exemple, nous avons mis en place des heures de vie de classe dans chaque UFA. En début de quinzaine, quand les jeunes reviennent de l’entreprise, on prend le temps de les accueillir pendant 1h, pour faire le bilan du vécu en entreprise. C’est l’occasion de parler du contrat de travail, de répondre aux questions juridiques (les fiches de paie…), de récupérer les livrets d’apprentissage, c’est un moment d’échange. Nous faisons la même chose en fin de quinzaine de formation. C’est quelque chose que nous avons lancé cette année sur chaque antenne et nous nous sommes aperçus qu’il y avait une meilleure assiduité chez les jeunes. Ils se sentent accueillis.
Toujours pour aller dans le même sens, cette année nous réfléchissons aussi à mettre en place un dispositif d’accueil pour les jeunes de 3e sous forme de stage de 3 à 5 jours au sein du CFA. Ce stage serait composé d’une journée d’information sur l’apprentissage, de techniques de recherche d’emploi, d’une découverte en atelier cuisine ou restaurant et d’un ou deux jours en entreprise pour leur faire découvrir nos métiers. Nous avons beaucoup de demandes de la part de jeunes que nous rencontrons dans les salons et cela pourrait rentrer dans le cadre du stage de 3e.

Vous avez mis en place des passerelles pour aider les jeunes à se réorienter dans les métiers de la restauration. Pouvez-vous nous en dire plus ?
En effet, sur plusieurs antennes du CFA Trajectoire, nous avons mis en place des formations dites ‘passerelles’. Sur le site de Brunoy, par exemple, la Passerelle courte permet à un jeune qui n’a pas encore d’entreprise de poursuivre ses cours. Nous avons créé cela en collaboration avec la région Île-de-France. Le jeune vient au CFA quand les autres jeunes sont en formation en entreprise et nous l’aidons à trouver un employeur.
À Guyancourt, nous avons mis en place une Passerelle universitaire pour ceux qui sont à l’université, en première ou deuxième année, qui voudraient se réorienter. Ce sont souvent des jeunes qui ont pris goût à la restauration en faisant des petits jobs dans ce secteur le week-end. Nous leur proposons cette formation passerelle de 3 mois, d’avril à juin. Dans l’ensemble, c’est assez positif puisque souvent ça aboutit à la signature d’un contrat d’apprentissage en vue d’obtenir un BTS. L’année dernière, sur les 24 jeunes, 11 sont rentrés en BTS.

http://www.cfa-trajectoire-hotellerie.ac-versailles.fr/

samedi 2 janvier 2010

Voeux 2010

Excellente et délicieuse année 2010 à tous !

Vous pouvez aussi m'envoyer vos commentaires par courrier à
Régis Marcon
BP:Formalternance
1 rue du Vivarais
43290 Saint Bonnet le Froid
ou
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